Publié dans Politique

Base Toliara « Fantaro aloha… » - Jeannot Ramambazafy dévoile les dessous du secteur minier

Publié le mardi, 08 avril 2025

Dans son nouveau livre « Fantaro aloha… », le journaliste Jeannot Ramambazafy examine avec perspicacité les complexités du secteur minier à Madagascar, mettant un accent particulier sur le projet Base Toliara. En décrivant la situation, il déclare que le véritable ennemi des Malgaches est souvent leur propre concitoyen, soulignant une sorte de fatalisme partagé : "Parce que si je meurs, mon prochain me suivra dans la tombe." Cette réflexion appelle à une prise de conscience sur les enjeux des activités minières qui ont des répercussions immenses, mais souvent mal comprises, dans le pays.

L’auteur propose un éclairage sur ce qu'il appelle les "Grands projets miniers" à travers le monde et, particulièrement, ceux à Madagascar. Il constate que beaucoup de Malgaches discutent de ces sujets sans véritablement les comprendre, les discussions étant souvent biaisées par des intérêts personnels, où certains profitent du projet pour leurs propres avantages, tandis que d'autres, soi-disant experts, désinforment la population. En parallèle, des débats surgissent autour des dangers environnementaux, contribuant à une cacophonie générale qui obscurcit le vrai tableau. En somme, cela sert un objectif de confusion où personne ne parvient à saisir pleinement les réalités du secteur.

Dans sa démarche, J.R. se sent investi d’un devoir citoyen : celui de clarifier, avec des termes simples, la véritable nature des projets miniers, leurs réelles retombées socio-économiques ou encore les supercheries éventuelles qui les entourent. A travers une vingtaine de pages de réflexion intense, Base Toliara, le livre de Jeannot R. présente de manière concise les aspects positifs et négatifs de ces projets ambitieux et controversés. Cet ouvrage autoproduit est sur le point d'être accessible au grand public et promet de ne pas laisser indifférents ceux qui s'interrogent sur l'avenir des ressources naturelles de Madagascar.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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